Hypnose

Larousse : hypnose – nom féminin (grec hypnoûn, s’endormir) – État de conscience particulier, entre la veille et le sommeil, provoqué par la suggestion.

Les incroyables pouvoirs de l’hypnose !

On parle de portes ouvertes vers l’inconscient. L’hypnose est aujourd’hui fantasmée en bien ou en mal par beaucoup de gens. Concrètement, c’est de la relaxation profonde, très profonde même, au point d’entrer dans ce qu’on appelle une transe hypnotique. On ne dort pas, on est bien, et notre inconscient est alors prêt à réagir. Du coup nous sommes toujours conscient de ce qui se passe à côté, dans la pièce, mais cela n’a plus d’importance.

De nombreux coachs sportifs aident leur poulain en leur faisant visualiser leur victoire, leur geste, leurs futurs mouvements, en imagination. Ainsi le cerveau est assez bête : on s’est aperçu que les zones activées par une action vécue étaient aussi activées de la même façon par la même action vécue en imagination !

Elle est formidable pour de nombreux champs d’application : santé, bien-être, coaching, thérapies, en entreprise, etc…

Une exploration des voies de l’inconscient

Souvent entourée de mystère et de préjugés, elle est une pratique fascinante qui a captivé l’imagination des gens depuis des siècles. Dans cet article, nous plongerons dans son monde, explorant ses origines, ses applications modernes et la manière dont elle peut être perçue dans le contexte de la gestion de l’agoraphobie.

Origines

Ayant des racines anciennes, remontant à l’Égypte ancienne et à la Grèce, c’est au 18e siècle que Franz Mesmer, un médecin autrichien, a développé la théorie du magnétisme animal, une forme précoce d’hypnose. Mesmer prétendait que des fluides magnétiques invisibles pouvaient influencer la santé des individus.

Au 19e siècle, James Braid, un chirurgien écossais, a introduit le terme “hypnose” dérivé du mot grec “hypnos” signifiant sommeil. Braid a contribué à démystifier l’idée qu’elle était liée au sommeil, soulignant plutôt un état de concentration intense.

Le processus hypnotique

Elle implique généralement un état de concentration et de relaxation profondes. Un praticien guide la personne vers cet état, appelé transe hypnotique, où l’inconscient devient plus accessible. Contrairement aux représentations populaires, les individus en état d’hypnose conservent un contrôle total sur leurs actions. Ils ne peuvent être forcés à agir contre leur volonté.

Applications modernes

Au fil du temps, l’hypnose s’est révélée utile dans divers domaines. En psychologie clinique, elle est parfois utilisée comme complément thérapeutique pour traiter des troubles tels que l’anxiété, les phobies et les traumatismes. Dans le contexte de l’agoraphobie, l’hypnose peut aider à explorer les pensées subconscientes liées à la peur des espaces ouverts.

L’hypnose et la gestion de l’agoraphobie

Bien que l’hypnose ne soit pas une solution miracle pour l’agoraphobie, elle peut être intégrée à une approche globale de la gestion de l’anxiété. L’hypnothérapie peut aider à identifier les déclencheurs de la peur et à promouvoir des réponses plus calmes et contrôlées face à ces situations.

Conclusion

L’hypnose, loin des clichés de spectacles et hollywoodiens, est une pratique sérieuse qui a évolué au fil des siècles. Dans le contexte de la gestion de l’agoraphobie, elle peut offrir une approche complémentaire. Explorer les aspects inconscients de la peur et promouvoir un mieux-être mental.