Une liste de situations évitées en tant que personne souffrant d’agoraphobie
Les personnes souffrant d’agoraphobie peuvent éviter ou avoir des difficultés dans certaines situations en raison de l’anxiété liée à leur trouble. Elles peuvent être diverses et variées et prendre des formes complexes. Ce qui est évité avant tout, c’est de faire une crise d’angoisse, une attaque de panique. Voici une liste non exhaustive, peut-être vous retrouverez vous dans certaines d’entre elles. Quelles que soient les difficultés rencontrées, il existe de nombreuses solutions pour calmer son anxiété, l’anticipation, et même, se débarrasser de ses phobies !
Marcher seul dans la rue
La peur de se retrouver seul dans un espace ouvert peut être présente, mais aussi chez soi ou dans quelconque lieu. Notamment parcequ’il sera moins rapide de pouvoir être secouru rapidement, car on peut craindre de faire une crise d’angoisse et de ne pas pouvoir agir ou fuir comme on le souhaite. L’autre est un réconfort, un objet contraphobique puissant contre l’ennui, la possibilité de penser ou d’être trop oisif.
Prendre les transports en commun
Les agoraphobes peuvent éviter les métros, bus ou trains, particulièrement lorsqu’ils sont bondés.
Utiliser l’ascenseur
La claustrophobie peut être associée à l’agoraphobie, ce qui rend difficile l’utilisation des ascenseurs.
Partir loin de chez soi
Les déplacements loin de leur domicile peuvent déclencher de l’anxiété. Loin, ça peut être assez près aussi finalement. Allez au bout de son jardin peut être un vrai challenge pour certains, quand pour d’autres ce sera seulement sortir de la ville ou partir à l’étranger.
Fréquenter des espaces confinés
Les lieux confinés tels que les cinémas, restaurants ou magasins peuvent être évités. D’ailleurs, ça peut aussi ne pas être si confiné que ça objectivement, tout dépend de la sensibilité de la personne.
Assister à des événements sociaux
Les agoraphobes peuvent avoir du mal à participer à des réunions, fêtes ou rassemblements, là où il y a du monde, où on peut “rester coincé”.
Prendre l’avion
Les voyages en avion peuvent être source d’angoisse, en particulier pour les longs trajets. La peur de l’avion est assez particulière car elle englobe de nombreuses peur. Est-ce la peur d’être enfermé ? De voler ? Du vide ? D’avoir un accident ? De s’éloigner ? De l’inconnu ? Il existe des thérapies pour la peur de prendre l’avion, parfois même gérées par certaines compagnies aériennes.
Être seul dans des lieux publics
La présence d’autres personnes peut apporter un sentiment de sécurité, tandis que le fait d’être seul peut être évité. Être seul peut faire craindre l’arrivée d’une crise d’angoisse sans pouvoir être secouru par une personne de confiance. Cela peut aussi être dû à une phobie sociale, elle aussi complexe
Prendre un sens unique en voiture
Impossible de faire marche arrière, on peut se retrouver coincés derrière un camion poubelle, il peut y avoir un accident, ou juste un feu rouge… Au secours !
Participer à des réunions professionnelles
Les paniqueurs peuvent trouver difficile de participer à des réunions de travail ou à des entretiens professionnels. Cela peut être compliqué de connaitre le moment où on pourra sortir, on peut craindre le malaise et que les personnes ne s’en rendent compte, avoir le sentiment d’être coincé.
Visiter des lieux publics peuplés
Les endroits très fréquentés, comme les centres commerciaux, peuvent être évités. Les lieux labyrinthiques où on peut se perdre, mettre du temps à retrouver la sortie, avoir chaud, craindre une trop grande foule, d’attendre, que ce soit long.
Participer à des activités en plein air
Même des activités de plein air peuvent être évitées si elles impliquent d’être loin de chez soi, ou de se sentir enfermé dans un parc, ou que le trajet est compliqué.
Utiliser des espaces publics comme des gares routières ou des gares ferroviaires
Les grandes stations peuvent être évitées en raison de leur taille et de leur achalandage. Le côté complexe est toujours omniprésent : une manœuvre compliquée ou un lieu labyrinthique pose alors le problème de ne pouvoir sortir rapidement de la situation, ou de ne pas pouvoir être secouru rapidement.
Rencontrer de nouvelles personnes
Les situations sociales impliquant de nouvelles rencontres peuvent être difficiles à gérer.
Se rendre dans des endroits où les secours sont difficiles à joindre
Les agoraphobes peuvent éviter les endroits éloignés ou difficiles d’accès par les secours, ou des personnes aidantes. Certaines personnes anticipent leur chemin, en essayant d’être toujours sur une grande route, qu’il y ait des hôpitaux sur l’itinéraire, ou encore des personnes qu’ils connaissent.
Traverser des ponts ou des tunnels
Les espaces confinés ou les hauteurs peuvent déclencher des réactions anxieuses, notamment sur la durée, plus le pont ou le tunnel est long, plus l’appréhension sera importante. Un vertige peut s’installer, des sensations désagréables, et la crainte de celles-ci.
Assister à des spectacles ou des concerts
Les spectacles et concerts impliquent de nombreuses anticipations et angoisses compliquées à gérer, du déplacement à la sortie, en passant par les sensations de chaleur ou de bruits, la foule, le côté nocturne, ou la méconnaissance des lieux en amont.
Faire la queue ou attendre
Les situations où l’on doit attendre, comme les files d’attente, peuvent être difficiles à gérer: pas moyen de savoir quand ça va se terminer, peur de faire une crise d’angoisse, de se sentir mal, d’avoir honte devant d’autres personnes.
Aller chez le médecin ou le dentiste
Les visites médicales peuvent être source d’anxiété pour les agoraphobes. Il y a toute une série de petites peur listées ici qu’on peut retrouver dans cette situation. Comme l’attente, la crainte de la crise ou qu’il y ait trop de monde dans la salle d’attente. Mais aussi, le côté intrusif de certains actes médicaux, la peur du changement physiologique comme pour les petites anesthésies ou médicaments, ou même la peur d’un diagnostique dangereux comme la découverte d’un cœur qui marche mal ou d’une quelconque hypocondrie.
Sortir de chez soi la nuit
La peur de l’obscurité ou des environnements nocturnes peut conduire à éviter de sortir après le coucher du soleil.
Participer à des activités sportives en public
Les événements sportifs, même en tant que spectateur, peuvent être évités en raison de la foule et de l’agitation, et de la possibilité de se retrouver coincés à la sortie, quand tout le monde peut utiliser de petites issues en même temps.
Utiliser des espaces publics comme des parcs
Les agoraphobes peuvent se sentir mal à l’aise dans des espaces ouverts, même s’ils sont extérieurs. Trop d’espace, pas assez, cette phobie est compliquée à comprendre…
Aller dans des espaces culturels (musées, galeries d’Art)
Les lieux culturels peuvent être évités en raison de la présence de visiteurs, d’un parcours compliqué pour retrouver la sortie, d’un lieu inconnu.
Prendre des chemins peu connus ou non fréquentés
La familiarité et la prévisibilité sont souvent préférées, et prendre des itinéraires inconnus peut être évité.
Voyager en voiture ou en bus
De nombreuses sorties deviennent compliquées, surtout celles où il est possible de se retrouver coincés, ballotés, où on va avoir peur de se sentir mal.
Cette liste reflète la diversité des situations qu’on peut éviter pour atténuer une anxiété, en tant que paniqueur. Il est important de souligner que chaque personne souffrant d’agoraphobie peut avoir des déclencheurs spécifiques, et le traitement, souvent basé sur la Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC), vise à aider les individus à faire face à ces situations. La compréhension de ces défis est cruciale pour offrir un soutien empathique à ceux qui vivent avec l’agoraphobie.
Et vous ?
Vous êtes-vous reconnu dans certains cas de figure ? Comment faites vous au quotidien pour gérer ces lieux et situations ? Quels sont vos évitements, vos activités complètement arrêtées, ou vos anxiété d’anticipation ? Collaborez à cette liste, commentez et partagez l’info !
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